Notre impact
L’Institut Wilder travaille à rééquilibrer la relation entre la faune et les êtres humains. Notre impact dans le monde est en grande partie dû à notre équipe dévouée, à nos méthodes de conservation basées sur la recherche, ainsi qu’à notre collaboration avec des gens de terrain et diverses organisations. Tout cela est bien sûr possible grâce au généreux soutien de ceux qui veulent, comme nous, rendre le monde encore meilleur.
Retourner certaines espèces dans la nature
La marmotte de l’île de Vancouve est l’un des mammifères les plus menacés au monde, réduite à seulement 30 individus sauvages en 2003. Depuis 1998, l’Institut Wilder participe aux efforts de conservation de cet animal et nous sommes l’une des trois installations qui élèvent des marmottes pour les réintroduire dans la nature. Nous collaborons aussi avec la Fondation pour la récupération de la marmotte afin de réintroduire celles nées à l’Institut Wilder sur l’île de Vancouver. Grâce à nos efforts, plus de 500 marmottes élevées en captivité ont été relâchées dans la nature et la population sauvage a augmenté à plus de 200 individus.
Protéger les populations en danger
Classifiée comme espèce vulnérable à l’échelle mondiale, on estime qu’il ne reste que 120 à 150 hippopotames dans le pays ouest-africain du Ghana. Pour protéger ces animaux, le Sanctuaire des hippopotames de la communauté de Wechiau adopte une approche globale qui combine la gestion des zones protégées, la préservation des espèces et le développement des communautés locales. L’Institut Wilder est fière de soutenir le sanctuaire depuis sa création en 1998. Nous sommes partenaires avec le conseil de gestion du Sanctuaire de Wechiau et le Centre des zones humides africaines pour protéger les hippopotames et leur habitat, tout en améliorant les moyens de subsistance des 20 communautés du sanctuaire.
Nos projets communs de conservation communautaire nous permettent de protéger les animaux ainsi que les communautés locales. Nous travaillons de près avec celles-ci pour réfléchir à des initiatives et des actions de conservation qui profitent directement aux populations locales. Cette approche garantit la protection et la gestion à long terme des animaux et des habitats en danger.
Influencer les politiques
Nous travaillons étroitement avec les gouvernements pour proposer des règles qui protègeront la faune et les espaces sauvages pour les générations à venir. Par exemple, l’Institut Wilder a conseillé le gouvernement britannique dans l’élaboration et la révision du Code anglais sur les réintroductions et autres translocations pour la conservation . Cette politique garantit que tous les groupes appliquent les plus récentes approches scientifiques aux translocations pour la conservation qu’ils entreprennent, augmentant ainsi leur chance de succès.
Faire avancer la science de la biologie de conservation
L’Institut Wilder est une organisation de conservation d’abord axée sur la science. Nos spécialistes en conservation communautaire et nos écologistes mènent des recherches dans le cadre de chaque programme ou initiative que nous dirigeons, codirigeons ou sur lesquels nous collaborons. Cela garantit que nos plans d’action pour la conservation sont toujours guidés par des décisions scientifiques éclairées et respectent les meilleures pratiques sur le terrain. Cela permet aussi de partager les résultats de nos recherches avec la communauté scientifique mondiale. Nos experts travaillent donc avec divers intervenants pour combiner les pratiques établies avec de nouvelles connaissances écologiques locales et traditionnelles, afin de créer de nouvelles approches de conservation. De plus, la collecte de données continue et l’analyse permettent d’évaluer et d’ajuster les pratiques pour les améliorer. Notre équipe partage ses découvertes dans des revues scientifiques, lors de conférences internationales ou en dialoguant avec les leaders de la communauté locale.
Les recherches menées par l’Institut Wilder servent soit à partager les actions de conservation pour des espèces précises, soit à faire progresser plus largement la pratique de la conservation. Un bon exemple spécifique aux espèces concerne la reproduction du Tétras des armoises. De façon plus globale, nous avons fait l’étude des effets de la dépression consanguine chez les espèces en extinction sur la viabilité des populations. Dans les deux cas, nos recherches nous ont permis de prendre de bonnes décisions pour mieux protéger ces espèces.
Former des praticiens de la conservation
L’Institut Wilder continue de faire sa part en formant les praticiens de la conservation d’aujourd’hui et de demain. Nous les formons entre autres pour la gestion des zones de conservation et la collecte de données. Nous proposons aussi des formations en personne et en ligne via des ateliers et des cours aux étudiants et aux professionnels de la biologie de conservation. Nous sensibilisons également les gouvernements et les organisations à prendre des décisions basées sur la science en ce qui concerne l’utilisation des terres et des ressources.Avoir de plus grandes retombées grâce aux collaborations
Aucun de nos objectifs ne peut être atteint en travaillant en solo. L’Institut Wilder collabore donc avec des parties prenantes comme les propriétaires de terres, les populations locales, les Premières Nations, les chercheurs, d’autres ONG de conservation, ainsi qu’avec plusieurs paliers de gouvernement au Canada et dans le monde. Nous rassemblons toutes les connaissances et ressources dont nous avons besoin pour développer, tester et mettre en œuvre scientifiquement des solutions qui protégeront les espèces en danger.
L’initiative pour le gorille de la rivière Cross est l’un de nos plus récents partenariats. En collaborant avec la Nigerian Conservation Foundation, l’Université de Calabar et le Centre for Biodiversity Conservation Research au Ghana, nous en apprenons toujours plus sur cette espèce en danger critique d’extinction.