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Todiramphus cinnamominus

Sihek (Martin-chasseur cannelle)

Cela fait plus de 30 ans que le sihek, ou martin-chasseur cannelle en Micronésie, n’a plus été vu à l’état sauvage. Or grâce à l’élevage en captivité à des fins de conservation, il y a encore de l’espoir. La restauration de cette espèce revêt une importance écologique et culturelle, car le sihek a une profonde signification spirituelle pour le peuple autochtone chamorro de Guam.

La situation

Restaurer une espèce disparue à l’état sauvage

Les sihek ont été éliminés de leur habitat naturel sur l’île de Guam par le serpent brun arboricole, une espèce invasive. Heureusement, 29 individus ont été placés dans des programmes d’élevage en captivité avant leur disparition. Seuls environ la moitié de ces individus ont réussi à se reproduire avec succès dans le cadre de programmes d’élevage, ce qui a entraîné des problèmes liés à la dépression consanguine. La dépression consanguine réduit la diversité génétique, la santé globale et la survie d’une population.

Notre travail

Fort de plus de 20 ans d’expérience dans le domaine des projets de translocation pour la conservation à travers le monde, l’Institut Wilder a fourni des conseils et une formation spéciale qui contribueront au succès de cette initiative.

Notre impact en matière de conservation

L’Institut Wilder a travaillé avec les principales parties prenantes pour explorer la faisabilité de la restauration des martin-chasseurs micronésiens, comme le martin-chasseur cannelle, dans leur habitat naturel. De 2016 à 2018, nous avons aidé à faciliter trois ateliers de planification pour cette espèce à Hawaï, à Guam et à l’Institut Wilder – zoo de Calgary. Ce travail et notre expertise dans les translocations pour la conservation nous ont conduit à participer à une équipe spécialisée de récupération du sihek.

Nous avons coécrit un article sur la dépression consanguine à plusieurs stades de la vie, démontrant qu’il est possible d’augmenter la population captive de sihek à un point où des individus pourraient être relâchés dans la nature, malgré l’impact de la dépression consanguine. Lisez l’article ici.

Si la récupération est possible pour le sihek, cela fournit de l’espoir pour la restauration d’autres espèces disparues à l’état sauvage.

Le saviez-vous ?

Les sihek creusent leurs propres cavités de nidification dans les arbres tendres et pourris.

Ils se nourrissent exclusivement de matière animale, notamment de lézards, de scinques, de geckos, d’insectes, d’annélides et de petits crustacés. Ils se nourrissent principalement de proies au sol, contrairement au martin-chasseur d’Amérique que l’on trouve au Canada.